Une personne en burn-out dans une entreprise à un temps T, c’est aussi des coûts cachés à long terme.

Et non, je ne parle pas du coût d’une éventuelle procédure devant les prud’hommes, ou des indemnités que l’employeur pourrait être condamné à verser à l’employé si il s’avère que sa responsabilité est engagée.

Je parle des coûts de long terme, ceux qui s’insèrent à différents niveaux de l’entreprise, et parfois difficilement mesurables même si il n’est pas difficile de constater le cercle vicieux dans lequel une entreprise peut se retrouver.

le coût non caché : le risque juridique

L’employeur a l’obligation d’assurer la santé et la sécurité des salariés.

Il a une obligation de résultat qui découle de l’article 4121-1 du code du travail : « l’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. »

Dans le cas où en tant qu’employeur vous ne prendriez pas de telles mesures et si l’un de vos employés est victime de burnout, votre responsabilité peut être alors engagée.

Au delà des lourdes sanctions et/ou indemnités à verser au salarié, les répercussions peuvent être importantes sur votre entreprise, avec un effet boule de neige :

les 3 coûts cachés du burn-out en entreprise

Tensions et mauvaise ambiance

Au moment où un employé est en souffrance, cela met en exergue les éventuels dysfonctionnements et le mal être d’autres employés.

Un burn-out est souvent le symptôme d’un défaut plus profond dans l’organisation, la communication ou le management.

Cet impact sur le bien-être au travail a des conséquences directes et un impact financier pour l’entreprise :

  • baisse de l’engagement
  • perte de sens dans le travail
  • baisse de performance globale

Mauvaise réputation et baisse de l’attractivité

En conséquence d’un ou plusieurs burn-outs dans l’entreprise, et de la mauvaise ambiance qui peut y régner, la réputation de l’entreprise va en pâtir.

Outre le « bouche à oreille » qui a toujours existé, il existe maintenant des plateformes de notation des entreprises, sur le critère du bien-être au travail entre autres, comme GlassDoor.

Cette réputation peut aussi circuler sur les réseaux comme Instagram (cf. le succès du compte « balance ta start-up« ) où elle va affecter directement l’attractivité de l’entreprise.

Augmentation du turn-over et des coûts d’onboarding

La mauvaise réputation et la mauvaise ambiance créent un cercle vicieux avec notamment des difficultés à embaucher et une augmentation des frais de recrutement.

Des difficultés qui impactent à leur tour la performance et le bien-être des employés devant « faire tourner a boîte » en effectif réduit = mauvaise ambiance

Des employés qui auront plus tendance à regarder ailleurs et à partir, augmentant le turn-over, réduisant la capacité de l’entreprise à on-boarder les « petits nouveaux » = mauvaise réputation

Il est possible de sortir de ce cercle vicieux grâce à la prévention du burn-out et l’amélioration de la qualité de vie et des conditions de travail.

Pour en savoir plus je vous invite à rejoindre la page dédiée au conseil en QVCT.